La galerie DUTKO est heureuse de présenter à ART PARIS, du 3 au 7 avril 2024, une exposition regroupant des œuvres majeures de différents artistes de la galerie, mêlant peintures (Béatrice Casadesus, Monique Frydman, Chirstian Sorg, Lucas Talbotier, Max Wechsler, Vicky Colombet, Tegene Kunbi, Marek Szczesny), sculptures (Ted Larsen, Christian Jaccard, Vladimir Zbynovsky) et œuvres sur papier (Jean-Pierre Pincemin, Jean-François Lacalmontie, Sam Szafran).
Pour toute demande où question, nous sommes joignables sur pendant la durée du salon au +33 6 82 87 40 72, où par mail à galerie@dutko.com.
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MONIQUE FRYDMAN
«Je voudrais quelque chose comme l’Orée du monde pour mes tableaux».Artiste majeure de la peinture abstraite, Monique Frydman a souvent évoqué le temps de la peinture et du tableau dans son oeuvre. Quand commence une oeuvre ? A l’Orée, comme quelque chose qui est en train de naitre, de se dilater, à mi chemin entre le désir et la maitrise. Il est toujours question du temps de peindre, et du temps de la peinture dans l’oeuvre de Monique Frydman. Si cette question se posait à l’artiste en 1988, elle est toujours d’actualité dans sa pratique. -
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TED LARSEN
Ted Larsen (né en 1964, États-Unis) est un artiste exposé internationalement, récipiendaire de la Fondation Pollock-Krasner, diplômé de la Northern Arizona University. Le travail qu'il crée fournit des commentaires sur les systèmes de croyances minimalistes et à propos de l'importance ultime de la pratique des Beaux-Arts. Depuis 2001, Larsen utilise des matériaux alternatifs et de récupération dans ses créations.
Le travail de Ted Larsen a été largement exposé dans des fondations privées et des musées aux États-Unis, notamment le New Mexico Museum of Art de Santa Fe, The Albuquerque Museum, The Amarillo Museum of Art, The Spiva Center for the Arts à Joplin, Missouri, et le Philadelphia Museum of Art, ainsi que dans plus de 100 expositions en galerie.
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BÉATRICE CASADESUS
L’art de Béatrice Casadesus est redevable des oeuvres de la Renaissance Italienne comme de l’art extrême oriental révélé par ses voyages en Asie. La musique imprègne aussi son oeuvre.En quête d’une peinture « qui n’inquiète ni ne trouble » Béatrice Casadesus revendique dès les années 2000 de peindre contre l’horreur du monde. La quiétude et l’épanouissement visuel qui émanent de ces œuvres se retrouvent chez certains grands maîtres de la peinture tels que Turner, Monet, Rothko. Ces peintres, au terme de leur carrière, ne cherchent pas à prouver ou démontrer, mais entrent dans un dialogue exclusif avec la peinture qui ne doit rien au reste du monde. Une peinture profonde et apaisante, née d’une technique particulière de l’empreinte et de la projection de couleurs sur la surface inventée par l’artiste. -
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TEGENE KUNBI
Vit et travail à Berlin est un artiste éthiopien né en 1980 à Addis Abeba en Éthiopie.
Tegene Kunbi a obtenu un diplôme de peinture et d'éducation artistique à l'école des beaux-arts de l'université d'Addis-Abeba en 2004. En 2008, il quitte l’Ethiopie et poursuit ses études à l'Universität der Künste Berlin, où il obtient un master of Fine Arts en 2011. En 2022, il reçoit le Grand Prix Léopold Sédar Senghor de la 14e édition de la Biennale de l’art africain contemporain. Depuis, il travaille à Berlin et a participé à de multiples expositions collectives et individuelles en Allemagne et à l’étranger.
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Untitled, 2023Huile sur toile / Oil on canvas200 x 165 cm / 78 3/4 x 65 inUntitled, 2023Huile sur toile / Oil on canvas200 x 165 cm / 78 3/4 x 65 in
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VICKY COLOMBET
Vit et travaille entre Paris et New Yorl, Vicky Colombet est une artiste franco-américaine née en 1953.Un étang dans la vallée de l’Hudson, un matinal point du jour, un soleil bleu, un été rougeoyant... Les œuvres de Vicky Colombet s’immiscent dans les chemins que la nature dessine. Invitant la lumière, les matières et l’énergie du paysage à conduire et modeler sa toile, l’artiste y épouse les rythmes du temps, explorant dans l’atelier, les abstractions naturelles du vivant qui écrivent l’instant. Ici, le motif n’est pas ce paysage que les peintres ont longtemps pris pour sujet mais le moyen et l’occasion de s’y plonger, d’en explorer, hors du corps, les sensations qu’il fait naître, les discrètes mais évidentes résonnances qu’il induit. Pas d’horizon, pas de perspective, pas d’échappée. Vicky Colombet ne décrit ni ne dépeint. Sa peinture dissout le motif pour en saisir l’infime essence et la puissante magnitude. La toile devient elle-même nature et paysage, telle une méta-phore de la terre, tellurique, céleste, vivante et fragile.
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JEAN-FRANÇOIS LACALMONTIE
Depuis la fin des années 70, Jean-François Lacalmontie poursuit une oeuvre échappant à la plupart des classifications traditionnelles.Dans un premier temps son travail consiste, d’une façon compulsive, à remplir quotidiennement de milliers de signes des pages d’innombrables carnets . Evoquant parfois des sortes d’idéogrammes, ni tout à fait abstraits, mais jamais totalement figuratifs, ces formes, ces « choses », ces « objets » comme il les nomme, nourrissent un répertoire de formes constituant son alphabet formel fondamental. S’apparentant à une sorte d’écriture sans contrôle rationnel, ce processus de distanciation permet une essentialisation du geste graphique, dont les émergences obsédantes questionnent les conditions d’apparition de la forme. -
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CHRISTIAN SORG
Christian Sorg, né à Paris en 1941, est un peintre français qui vit et travaille en France. Sa formation débute aux Arts Appliqués, par le choix de l’atelier de sculpture. Son parcours se poursuit à l’École Nationale des Beaux-Arts de Paris, où il développe son rapport à la peinture. Au fil des années, Christian Sorg crée un véritable langage pictural qui lui est propre, dans lequel il invente sa méthode d’appropriation du réel.
A partir de l’expérience vécue, physiquement éprouvée, Christian Sorg dessine, peint, trace et transpose sur la toile la forte présence des oeuvres de l’humanité des premiers jours, la fragilité du monde et de l’environnement, l’éphémère éclat de la vie. Christian Sorg est une voix d’aujourd’hui qui renoue avec les échos les plus lointains.
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LUCAS TALBOTIER
Lucas Talbotier est né en 1994 à Paris, France. Après une enfance passée à l'étranger en Chine et Afrique du Sud, il obtient un diplôme des Beaux-Arts de Paris en 2018 et a étudié à Rhode Island School of Design (USA) en 2017. Il vit et travaille aujourd'hui à Paris.
Le travail pictural de Lucas Talbotier se développe autour d'une attention sensible au caractère physique de la lumière, aux arrangements de couleurs et à l’équilibre de formes à la fois simples et expressives. Derrière une apparente abstraction, sa peinture garde en mémoire le souvenir de paysages. Ces œuvres sont des souvenirs, des fragments de ce que reste de sensations immatérielles. Il ne s’agit pas de ce que l’on voit, mais plutôt de la trace laissée par les choses vécues
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MAX WECHSLER
Les « Papiers Marouflés »; des fragments d’écritures diverses de toutes origines transformées par la copie couvrent des surfaces qui n’ont ni bord ni centre . Max Wechsler libère la lettre de l’enchaînement sémantique. Devenues illisibles par le processus de la réduction ou de l’agrandissement, la distorsion à l’extrême les lettres deviennent signe, énigme. « L’illisibilité s’empare de l’espace où ça et là subsiste des fragments de son origine écrite » (M.W.)Cette illisibilité, du noir profond au blanc qui interroge, témoigne du désir de Max Wechsler de « reconquérir cet autrefois… de la langue, du mot, de la lettre… » (M. W., 2007). -
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MAREK SZCZESNY
La peinture de Szczesny ne doit pas s’appréhender sous un angle purement formel. Elle traduit avant tout une force morale et éthique, ainsi qu’une grandeur tragique, même dans les pièces les moins figuratives. La formule d’Henri Focillon « la main fait l’esprit, l’esprit fait la main » pourrait avoir été inventée pour lui. Il y a en effet chez Szczesny un arrière monde, qui n’affleure pas nécessairement à sa conscience, mais qui s’exprime à chaque coup de pinceau. Ses lignes impérieusement tracées qui se chevauchent, suffisent à produire chez le regardeur un choc émotionnel proche de la sidération. Les grands formats qu’il affectionne ajoutent certainement à cette solennité tragique, ainsi que, depuis quelques années, la réapparition de la figure humaine. Celle-ci se manifeste sous forme d’une simple silhouette dont seul le contour est tracé. Ce corps, naïvement et pauvrement dessiné, par son vide même, devient le réceptacle et la projection de notre angoisse existentielle. L’Homme de Szczesny c’est la victime innocente de toutes les tragédies qui nous adresse son cri muet. « Ce qui nous intéresse, confirmait Picasso, c’est le drame de l’homme. Le reste est faux ». -
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JEAN-PIERRE PINCEMIN
Pour Pincemin, la gravure– comme la peinture et la sculpture – relève de l’expérimentation et ne se laisse pas enfermer dans la technique. Ainsi c’est une multitude de procédés qui seront utilisés, inventés et développés par l’artiste, dans diffèrents ateliers, en collaboration avec des imprimeurs comme Pasnic ou Piero Crommelynck.
Pincemin pratique régulièrement la gravure depuis 1985, ses premières estampes datent de la toute fin des années 70. « C’est en 1979, gràce à la bonne rencontre de Jacques Putman, et à son inten- tion d’éditer ce qui sera un jour mes gravures, que la chose entra dans ma vie. ». Les Putman éditent des gravures, parfois en collaboration avec Marie-Hélène Montenay. Dans les années 80, l’artiste travaille à l’atelier Pasnic, la pointe-sèche sur plexiglass et de grands bois gravés au marteau-piqueur et réhaussés. À cette période, sa femme Françoise Pincemin imprime aussi nombre de gravures dans son atelier à Authon-la-Plaine. Une importante collaboration s’établit ensuite avec l’atelier Piero Crommelynck qui tire de belles aquatintes au sucre, en noir et blanc, parfois en couleur, notamment gràce à l’introduction des papiers collés.
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CHRISTIAN JACCARD
Depuis plus de cinq décennies, Christian Jaccard développe une œuvre explorant deux opérations clefs : nouer et brûler. Ces « outils » paradigmatiques lui servent à exprimer une façon de concevoir les choses, et plus largement sa vision du monde. Philosophie, phénoménologie, anthropologie, et sciences sont au cœur des recherches esthétiques de l’artiste. Elles imprègnent les différentes séries d’œuvres de réflexions profondes sur les principes de création / déconstruction, des notions de temps et de mémoire, et des origines et principes fondamentaux de l’art. -
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SAM SZAFRAN
La trajectoire de Sam Szafran n’est comparable à aucune autre. Enfant d’une famille juive polonaise, il a connu pendant la guerre l’ébranlement d’un monde et l’écroulement de l’enfance. La pratique du dessin et de la peinture lui ont offert cet ancrage dans le réel qu’une vie menacée par les dangers de l’Histoire lui avait refusé. En autodidacte, avide de savoir, il a tenu le cap de sa création, retiré dans son propre univers. Dans le secret de l’atelier, Sam Szafran a poursuivi les obsessions dont son œuvre est empli sans détourner le regard. Laissant de côté les débats de son temps, il a choisi la figuration dans une période qui y avait renoncé ou qui l’entraînait dans de tout autres directions. Contemporain des dernières avant-gardes, le peintre s’en est tenu à l’écart tout en les observant avec attention, cultivant un goût pour les techniques passées de mode comme le pastel et l’aquarelle.
À la fin des années 1970, Szafran commence à travailler à l'aquarelle, une technique dont il se sert à l'origine pour rehausser les gravures réalisées à l'atelier de son ami Piero Crommelynck. Combiner le pastel et l'aquarelle, réaliser une synthèse entre « le sec et le mouillé » comme avant lui Degas, devient un nouveau défi, auquel il se consacre particulièrement dans ses séries de plantes.
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VLADIMIR ZBYNOVSKY
La lumière et le temps sont les notions majeures de la recherche artistique de Vladimir Zbynovsky. Par ses principes physiques, la lumière l’incite à une méditation existentielle, génératrice d’œuvres témoignant à la fois de la transformation de la matière et de la conscience de la fugacité humaine. Dès l’origine, son œuvre s’interroge : qu’est-ce que le temps ? quel est son moteur ? Questions qui naturellement engendrent une réflexion sur la naissance de la matière. D’où la volonté de réunir deux matériaux différents mais qui tous deux évoquent la naissance de l’univers : la pierre et le verre, médium de lumière.
Ses œuvres aux titres évocateurs révèlent une quête de la matière aux confins du spirituel. Elles rappellent que l’univers dispose d’une vie propre, non conditionnée à l’apparition ou à la disparition des hommes, que la vie est un principe plus vaste que ce à quoi nous le réduisons, que la lumière est une énergie vitale sans commune mesure. Alors l’artiste use de tous les subterfuges de son art pour transformer ses sculptures en points de passage d’une dimension à une autre, tel des autels reliant le monde terrestre à un au-delà. Ainsi, personne de s’étonna de voir la réalisation d’un nouvel autel pour la basilique Saint-Denis lui être confié. La lumière appelle la lumière.
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